Journée de solidarité 2018 : Que reste-t-il du Lundi du Pentecôte ?

Le lundi de pentecôte est-il férié ?

Oui, mais il n’est pas forcément un jour chômé.

Même si l’article L3133-1 du code du travail désigne le Lundi de Pentecôte comme un jour férié, pour autant certains salariés sont susceptibles de se rendre au travail ce jour-là.

Le lundi de pentecôte incarne-t-il toujours obligatoirement la journée de solidarité ?

Trois salariés sur dix se rendent sur leur lieu de travail le lundi de Pentecôte. D’autres peuvent profiter de ce jour férié pour chômer, et certaines entreprises décident de s’acquitter de leurs cotisations sans pour autant faire travailler leurs salariés.

Si entre 2003 et 2008 le lundi de pentecôte était bel et bien une journée de solidarité par défaut, on vous rassure, le lundi de pentecôte est bel et bien redevenu un jour férié il y a dix ans.

En effet, depuis la loi n° 2008-351 du 16 avril 2008 relative à la journée de solidarité, les entreprises sont libres de fixer les modalités d’application de cette journée de solidarité.

Selon les entreprises, le lundi de pentecôte est donc susceptible de toujours être associé à la journée de solidarité. Toutefois, cette décision revient à l’employeur, en principe par accord d’entreprise.

La journée de solidarité prend la forme d’une journée de travail supplémentaire par an non rémunérée. Elle peut en réalité prendre plusieurs formes :

  • un jour férié précédemment chômé autre que le 1er mai,
  • une journée de RTT prévue dans le cadre d’un accord d’aménagement du temps de travail,
  • tout autre mode d’organisation permettant le travail de 7 heures précédemment non travaillées

Durant la journée de solidarité, le travail accompli n’est pas rémunéré, dans la limite de 7 heures.

Il est à noter que la journée de solidarité, rapporte plus de 3 milliards d’euros par an. Cette somme est redistribuée au profit des personnes âgées et des personnes handicapées.

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